mercredi 28 mars 2012

Introduction à mon rapport avec l'art.

Dès mon plus jeune âge, l’on m’encourageait à me dépasser artistiquement (je pense surtout à toi mamie <3). Ayant toujours fait partie de ma vie, le dessin était ce par quoi je me démarquais des autres (me permettant ainsi d’éprouver une certaine fierté à mon égard). Au secondaire, je choisissais évidement le cours d’art comme cours complémentaire (la musique ne m’a jamais attirée) et je dessinais durant mes heures de cours (expliquant certainement ma basse moyenne). Tranquillement, je commençais à explorer différents matériaux (peinture, fusain, aquarelle) dans le but de trouver mon identité artistique. Aucun de ces médiums ne m’a réellement fasciné. Après l’obtention de mon diplôme secondaire, les Arts (au cégep Montmorency) semblait l'option approprié. Pourtant, ce programme m’a dégouté de par son manque de profondeur et de rigueur. Ce n’est pas en Arts au cégep que l’on apprend à dessiner et moi je voulais m’améliorer à ce niveau! Je voulais mieux connaître le corps humains, maitriser les expressions humaines, donner du mouvement à mes créations. Ici, un cercle et quelques "splash" de peintures pouvaient contenter le professeur...

En 2009, mon copain m’acheta une Intuos 3 (une tablette graphique) pour mon anniversaire. Ce fut une véritable révélation pour moi! L’art digital me permettait enfin de donner vie à mes personnages. L’art prenait tout son sens dans cette combinaison à la fois humaine et électronique. Je découvris l’usage premier de Photoshop, j’utilisais Illustrator et j’apprenais par moi-même. J’étais amoureuse de l’art! L'art traditionnel n'était effectivement pas fait pour moi.

Entre temps, j’étudiais les Sc. humaines à Montmorency (programme me permettant d’intégrer les arts à l’université ou tout autre programme). Au fond de moi, je savais que j’avais besoin de cette discipline sur une base quotidienne et que les Sc. humaines ne me ressemblaient pas. Elles m'ont quand même apprises sur moi-même, sur mon sens de l'étude et de l'assiduité (ce que je n'avais pas au secondaire). Ce n’est que lors de mes recherches (d’un programme universitaire adapté à mes besoins) que je constatai mon intérêt pour le programme dessin animé du Vieux-Montréal. Je me retrouvais constamment sur leur page web à lire et relire les termes du programme. J'allais sur leur site départemental, enviant les diplômés, visionnant leurs merveilleux films étudiants. J’essayais alors de trouver une certaine concurrence universitaire. Le programme de design graphique à UQAM semblait bien, mais celui d’animation au Vieux semblait géniale! Aller à l'université c'est bien, mais trouver un programme consçu pour soi c'est mieux (ce programme se compare amplement aux programmes universitaires)! 

Récemment, le 24 Mars 2012, plus de 300 jeunes et moi passions le test d’entré en animation 2D ou 3D, test de deux heures à plusieurs parties (reproduction, mémoire et création/perspective). Ce test déterminera qui seront les futurs étudiants à intégrer le programme en automne prochain. Sur un peu moins de 400 personnes, environs 90 seront sélectionnés. Chaque année, des centaines de jeunes sont refusés. Présentement, je suis en attente de ces résultats, en espérant être prise cette année. L'année dernière je n'ai pas été choisie (plusieurs personnes réussissent au deuxième coup), mais cette déception ne m'a que poussé à m'améliorer pour revenir en force. J'ai notamment suivie un cours préparatoire (au cégep du Vieux-Montréal) avec Pierre Marquis, professeur passionné et talentueux. Je recommandes ce cours, il nous donne de bonnes bases et Pierre partage même ses notes de cours (qui nous aident à assimiler la théorie).

Si je suis acceptée, ce blog marquera mon entré dans le monde de l'animation. Vous m'accompagnerez donc dans cet univers magique tout au long de mes études!